Les nouveaux de la diff et de la tech

Du nouveau aux actions culturelles et à la régie ! Ils viennent d’arriver à l’ENM et on veut les connaître ! Retrouvez leur interview ci-dessous.

Michael Baldachino : Régisseur son (à gauche)
Noémie Dufrenoy : Assistante aux actions culturelles (au milieu)
Laetitia Dehgan: Régisseuse lumière (à droite)

Vous venez de rejoindre l’équipe de l’ENM. Bienvenue à vous ! Pouvez-vous nous dire quelles sont vos missions ? 

Michaël : Bonjour à tous, merci à toi pour la bienvenue, en tant que régisseur son j’ai la charge de la partie technique son de la SAD principalement mais également des installations son dans les autres salles. Un peu de maintenance et de suivis du matériel et les régies spectacle.

Noémie : Je suis assistante aux actions culturelles, j’assiste Céline Cozzucoli à la mise en œuvre de la programmation de la saison, des actions territoriales et du jeune public.

Laetitia : (Après un an à compléter un temps partiel, Laetitia est depuis cet été recrutée sur le poste). Alors mes missions à moi c’est de faire les lumières pendant les spectacles qui sont en Duhamel. Donc je réfléchis à des ambiances, plans de feu, et je monte les projecteurs et crée des tableaux depuis ma console. Je travaille avec les professeurs, élèves parfois et professionnels qui se produisent dans notre salle. J’assure aussi la maintenance du matériel lumières et électrique.
La particularité de notre job de régie technique c’est que la SAD se situe entre la salle de spectacle et le lieu de formation. Donc notre équipe à Michael et moi est aussi chargée de petits travaux dans la vie quotidienne de l’école et ce qui reste dans notre champ de compétence bien sûr. On n’est pas plombier, ou serrurier par exemple mais certaines tâches sont accessibles comme graisser une porte, déplacer un meuble, etc.  Et puis on n’a pas forcément à faire à des professionnels du spectacle. Ça a aussi fait naître l’envie de lancer un atelier avec Caroline Boisson et Jean-Pierre Caporossi pour former les élèves à connaitre un peu mieux les métiers techniques et surtout à mieux comprendre ce que ces métiers impliquent par rapport à leur rôle de comédien/chanteur/musicien/danseur. Quand on comprend un métier, on parvient mieux à se glisser dans la peau de l’autre et à interagir avec lui. C’est essentiel de savoir travailler ensemble dans ces métiers. Car tout le monde a un rôle spécifique et nécessaire au rendu désiré du spectacle.

Pour vous connaître un peu mieux, pouvez-vous nous dire d’où vous venez, quel parcours vous avez eu avant votre arrivée ?

Michaël : Juste avant d’intégrer l’ENM j’étais en poste dans la commune de Lentilly en tant que « régisseur général » (ce qui est un bien grand mot quand on est tout seul) de la salle de la Passerelle la salle municipale de la commune. J’y suis resté pendant 8 ans et avant ça encore j’étais en formation régisseur à l’IRPA (Institut de Recherche Pédagogique Audiovisuel.)

Noémie : Je suis délocalisée depuis un petit moment maintenant mais j’ai grandi et étudié en Lorraine ! J’ai une licence professionnelle PAMA (Production et Administration en Musiques Actuelles) que j’ai effectuée à l’université de Metz. Avant mon arrivée, j’occupais le poste d’assistante stages et masterclass au sein du Festival les Suds, à Arles.

Laetitia : Pour parler de moi, je viens de Picardie, cette région qui n’existe même plus. J’ai fait des études en droit et sciences politiques à Lyon II, j’ai été chargée de diffusion et médiation dans un petit théâtre en service civique. Et j’ai travaillé dans la restauration aussi. Avant de faire ma formation en technique du spectacle et avoir travaillé avec des compagnies issues de la scène émergente, et ce à titre bénévole. Puis me voilà à l’ENM !

Connaissiez-vous l’ENM auparavant ? Si oui, que saviez-vous de cette école ? quelle image en aviez-vous ?

Michaël : Avant ça je ne connaissais pas grand-chose de l’ENM seulement ce que m’en avait dit des collègues qui y ont étudié étant petit. Mais globalement ils en gardaient des bons souvenirs. Ils m’avaient beaucoup parlé du grenier c’est commun à tous ceux à qui j’en ait parlé c’est la salle qui les avait marqués.

Noémie : Oui ! Je connaissais l’ENM de nom et pour y avoir déjà fait de la diffusion quand je travaillais aux Suds ! Pour moi, l’ENM c’est un lieu qui offre aux étudiants et aux villeurbannais une proposition culturelle riche et diversifiée et qui est très active et implantée sur le territoire.

Laetitia : Moi je connaissais l’ENM. J’avais découvert pendant ma formation au GRIM car ils organisent avec la régie de l’ENM des visites des locaux. Et puis par la suite j’ai eu l’occasion de rencontrer pas mal d’étudiant.es d’ici. Et j’en avais des supers échos. En travaillant ici je trouve qu’il y a vraiment plein d’initiatives et de gens supers même s’il y a des tensions que je ne m’explique que partiellement.  

Et sinon, dans la vie, qu’est-ce qui vous intéresse ?

Michäel : La musique principalement puisque j’en joue quand je n’en sonorise pas c’est vrai que ça prend une bonne place sinon j’aime beaucoup cuisiner les jeux de plateau et l’escalade. Mais j’ai l’impression d’être en train de remplir une bio Tinder nulle donc je vais m’arrêter la.

Noémie : En dehors de mon métier ce qui m’intéresse, c’est un peu cliché mais c’est la danse et la musique. Je ne suis ni danseuse ni musicienne mais ça occupe une grande partie de mon quotidien (surtout la musique qui m’accompagne vraiment partout).
J’aime également beaucoup le contact, je donne des cours de F.L.E (Français langue étrangère) et m’intéresse à tout ce qui touche à la radio (je rêverais d’avoir mon propre podcast un jour).

Laetitia : En dehors de ce métier, j’écris, je chante aussi et j’ai envie d’approfondir ces pratiques.

Qu’est-ce qui vous intéresse dans votre métier ? Si vous aviez les manettes de l’école et les cordons de la bourse, de quoi rêveriez-vous pour cette école, votre métier, vos missions ?

Michäel : La technique du son c’est un truc qui me fascine depuis petit, c’est un métier qui est presque un délire d’artisan.
Le coté essayer d’appréhender et de maitriser la partie physique du son pour la mettre au service de la musique c’est ce qui me parle.
Ce dont j’ai envie, c’est de pouvoir partager avec les musiciens les artistes qu’on va accueillir sur la technique les aider avec pour qu’une fois le show démarré ils puissent l’oublier et se concentrer sur leur musique.  
Pour ce qui est du reste les cordons de la bourse tout ça, je suis arrivé depuis trop peu de temps pour avoir une vision claire de ce qui manquerait au sein de l’école, y a pas mal de chouettes choses déjà mais tout peut toujours être amélioré.

Noémie : Ce qui m’intéresse dans mon poste c’est la polyvalence des missions et le fait d’être en relation avec différents publics autour d’actions culturelles et de médiation.

Laetitia : Ce qui m’intéresse dans mon métier c’est de réfléchir avec les élèves/professionnels qui se produisent ici à une vision. J’ai envie qu’on ait le temps de travailler main dans la main à développer un show hyper stylé en fait. C’est ça que j’aime. L’émulsion collective. Les idées mises en commun.
J’aime essayer de nouvelles choses en lumières aussi et j’aime beaucoup le live quand je me sens inspirée. Je suis rentrée en transe une fois pendant un DEM : j’envoyais mes lumières et la musique des étudiants me plaisait grave et donc j’étais dans un état d’hyper concentration assez jouissif. C’est dur à décrire : un état d’alerte où tous les sens sont stimulés. Très fort. Très intense. 5 étoiles sur tripadvisor.
Si j’avais les manettes de la bourse, je ne sais pas ce que je ferais car je ne connais pas les contraintes du budget, mais idéalement je trouverai génial qu’on ait plus de temps pour créer avec les élèves et qu’on les forme aussi un peu aux métiers de la scène au sens large comme ce qu’on veut faire avec le lancement de l’atelier parcours scène. Je crois que ça me plairait d’être amenée à interagir davantage avec les élèves ou prof pour approfondir notre travail ensemble.
Merci pour votre attention, mic dropped ! A tobien ! A la revoyure !