Partenariat Quais du Polar : Interview de Vagues
27 Mar
- Le groupe Vagues jouera à Quais du Polar dimanche 31 mars à 12h30 à la Comédie Odéon
Qui sont les membres de votre groupe ? Comment vous êtes-vous rencontrés ?
Les membres du groupe sont les suivants : Pablo Boudet, bassiste, Paolo Palmieri, guitariste, Tanguy Ponthus, batteur, et Yann Ponthus, chanteur et guitariste. Tanguy et Yann étant frères, ils jouent ensemble depuis bon nombre d’années. Nous nous sommes tous rencontrés à la période du lycée. Nous avons commencé à jouer ensemble, monté un projet musical qui a évolué et abouti sur la création de VAGUES.
Vous vous formez actuellement à l’ENM, quel est votre parcours à chacun dans cette école ?
Paolo est arrivé le premier en 2012, et il est sorti l’année dernière avec un DEM Rock et Musiques Amplifiées. Yann est arrivé en 2013 et finit sa dernière année de DEM également. Pablo est arrivé en 2017, et Tanguy vient de rejoindre l’école cette année. Nous avons tous les quatre profité de ces années d’études à l’ENM pour jouer dans différents ateliers, bien sûr travailler notre instrument, s’enrichir de rencontres, apprendre de nouvelles techniques de jeu, tirer du savoir de chacun de profs du département Rock.
Vous êtes actifs sur les réseaux sociaux, vous avez un dossier de presse, des photos de promo, un label… Déjà très pro alors que votre groupe est né il y a un peu plus de deux ans ! Des conseils pour les jeunes élèves ou groupes de l’ENM qui veulent se lancer ? Des erreurs à éviter ?
Nous n’avons pas encore de label, nous n’avons pas encore pris l’initiative d’en rechercher un car nous estimons être encore dans une période de recherche et d’expérimentation artistique. Signer sur un label requiert une maturité musicale avancée, un style propre, surtout si l’on veut émerger de l’industrie musicale qui existe aujourd’hui. Pour l’instant, nous faisons tout nous-mêmes, aidés d’amis : un vidéaste-photographe et des techniciens son et lumière. Il est important à nos yeux d’avoir une communication travaillée, tant visuellement, artistiquement, que via les réseaux sociaux, et nous y veillons constamment. Yann a un Master 2 Management et Carrières d’Artistes, et il gère donc ces aspects-là du projet. Le plus difficile reste le booking et autres démarchages (presse, partenariats, etc), parmi le nombre infini de groupes émergents, il est par exemple difficile de trouver une place dans la programmation des salles de concerts et notre objectif serait de trouver un tourneur.
Pour les jeunes élèves ou groupes de l’ENM qui veulent se lancer, nous leur dirions qu’ils sont déjà entre de bonnes mains dans cette école. L’émulsion de connaissances et de rencontres qui s’en dégage est assez exceptionnelle et nous sentons que nous devons beaucoup à l’ENM, tant par l’enseignement des profs que par les échanges avec les autres élèves. Il faut donc savoir profiter de cette période. Ensuite, artistiquement, le mieux reste de laisser libre cours à sa créativité, ne fermer aucune porte et s’ouvrir aux autres styles qui nous sont parfois inconnus : de la richesse musicale est à prendre un peu partout. Enfin, en terme de structuration et de développement, il semble important de prendre le temps de réfléchir à chaque aspect du projet pour commencer sa diffusion. Faire un maximum de concerts est très formateur, et essayer de s’entourer, parfois avec les moyens du bord dans un premier temps, pour produire des enregistrements, des clips, des événements. Le tout étant d’essayer d’avoir des actualités qui fassent vivre le groupe aux yeux du public tout en le développant.
Vous avez sorti un EP en 2017 « Depuis Les Toits » et vous avez arpenté les scènes depuis, quelles sont vos actualités pour cette année 2019 ?
Cette année 2019, nous avons quelques actualités à l’horizon. D’abord nous jouerons aux Quais du Polar le 31 mars à la Comédie Odéon, puis quelques concerts sont déjà programmés sur Lyon pour le printemps : Ninkasi en avril, Le Farmer et le Rock’n’Eat en mai. Nous sommes actuellement en train d’écrire des chansons, de continuer d’expérimenter et de chercher notre voie. Nous espérons entrer en studio, peut-être cet été, pour enregistrer un second disque et ainsi poursuivre notre route.